Les 14 règles de Stim Entrepreneur

  1. Le projet doit servir l’ambition long terme (10 ans) et non un objectif financier court terme. Il doit résoudre un vrai problème et non reposer sur un effet de mode.

  2. La direction du projet doit être confiée à un-e entrepreneur-e qui a le contrôle direct et total sur le projet dans tous ses aspects : marketing, technologiques, opérationnels, financiers... Il ou elle reporte directement au dirigeant-e de l’entreprise - DG ou membre du ComEx.

  3. L’entrepreneur-e doit avoir une expérience de la création d’entreprise avec ses propres moyens. Les profils type brebis galeuses sont à privilégier. Les profils type consultants en stratégie ou MBA sont à éviter.

  4. Le ou la dirigeant-e et l’entrepreneur-e doivent se demander s'ils ou elles seraient d’accord de lancer le projet en tant qu’entrepreneur-e indépendant. En cas de réponse négative, ils ou elles ont l’obligation d’arrêter le projet. En cas de réponse positive, ils ou elles ont l’obligation de lancer le projet.

  5. La préparation est primordiale. Le risque d’échec ne peut pas être supprimé ; mais, avec une bonne préparation, il peut être réduit et correctement évaluées. Le tout doit prendre maximum 3 mois et tenir sur maximum 5 pages.

  6. Les vrais entrepreneur-e-s se lancent. Le projet doit être découpé en 3 phases. 1) préparation 2) lancement 3) tout le reste. Les hypothèses doivent être testées après le lancement.

  7. L’entreprise doit partager la valeur avec l’entrepreneur-e. Lorsque le projet est stratégique ou coeur de métier, il faut privilégier les bonus directs sur la base de 1 ou 2 indicateurs clés. Lorsque le projet est tactique (communication) ou non-coeur, il est possible de partager le capital.

  8. Le modèle économique doit être simple, reconnu par les clients et validé par l’expérience (vente, location, freemium, publicité, open source…) a minima sur d’autres marchés.

  9. La conception du projet doit respecter les valeurs et les principes du Manifeste agile et les règles KISS (Keep It Simple Stupid), YAGNI (You Aren’t Gonna Need It) et DRY (Don’t Repeat Yourself).

  10. Le projet doit aller sur le marché avec le MVP le plus honteux possible. Il est tout à fait acceptable que les premières versions du produit offrent un niveau de service dégradé. Tout doit être jetable. Rien ne doit être scalable. Il est interdit d’automatiser tout ce qui peut se faire à la main (les personnes qui travaillent dans le nucléaire et les biotechnologies doivent oublier le point 10).

  11. Les règles juridiques de l’entreprise doivent être questionnées en considérant que ce qui n’est pas explicitement interdit par la loi est autorisé.

  12. Les règles informatiques de l’entreprise ne doivent pas être respectées.

  13. L’entrepreneur-e doit partir d’une feuille blanche, en mode spin-off. Il ne doit pas collaborer avec une équipe pré-existante ou repartir de solutions pré-existantes.

  14. Il faut une revue hebdomadaire des dépenses et de la trajectoire financière du projet. L’entrepreneur-e doit considérer l’argent dépensé comme le sien.

 

Envie d’en savoir plus sur la réinvention ?

Previous
Previous

Maxence Cordiez - Transition énergétique : pourquoi est-ce si compliqué ?

Next
Next

Fabrice Bonnifet - Groupe Bouygues : Arrêtons de compter les étoiles !